En cas d'urgence

  •  Appelez le 17 pour une intervention de la police.
  • Pour obtenir des informations et être accompagnée, appelez le 3919, numéro d’écoute national, destiné aux femmes victimes de violences, à leur entourage et aux professionnels concernés. L’appel est anonyme et le numéro accessible 7j/7, 24h/24.
  • Signalez par sms au 114 ou en ligne
    Ces numéros d’urgence sont gratuits et peuvent être composés à partir d’un téléphone fixe ou portable, même bloqué ou sans crédit.

Permanence policière

Chaque mercredi, des professionnels de police interviennent pour accompagner les patientes de La Maison des femmes dans leurs démarches.

Permanence policière

La lutte contre les violences faites aux femmes est devenue une priorité nationale. Ainsi, grâce à un partenariat signé avec le ministère de l’Intérieur en mars 2019, des policiers issus de six commissariats de Seine-Saint-Denis (Saint-Denis, Aubervilliers, La Courneuve, Épinay, Stains et Saint-Ouen) interviennent chaque semaine de façon volontaire à La Maison des femmes. Ils ont été spécialement formés aux problématiques des violences faites aux femmes et aux droits des femmes.

Le but est de faciliter la prise de plainte des femmes victimes qui hésitent à se rendre dans un commissariat. Le projet s’est monté assez vite car il y a un vrai besoin, des attentes. On se sent tous concernés et les échanges se font en confiance.
Laurent Mercier, commissaire de Saint-Denis et chef du deuxième district police du 93

Aide aux femmes en difficulté : permanences policières à La Maison des femmes

Chaque mercredi, ces professionnels assurent une permanence pour recueillir les plaintes des patientes. Les dossiers y sont traités de manière humaine et individuelle, et un travail préparatoire a lieu en amont des dépôts de plaintes, afin que les victimes se sentent en confiance et puissent raconter leur histoire sans craintes et en toute liberté.

Une policière bénévole intervient également régulièrement pour écouter et conseiller les victimes, en amont du dépôt de plainte :

Je me souviens encore de l’une des premières femmes que j’ai rencontrée. Elle avait été victime de viol pendant son enfance. Je l’ai vue plusieurs fois, pour la préparer à son dépôt de plainte : écrire son histoire, lui expliquer toutes les étapes, lui prendre rendez-vous au commissariat pour lui éviter de répéter son histoire.
Aujourd’hui l’affaire est encore en cours. Être reconnue en tant que victime par la justice, est déjà une première étape vers la reconstruction.
Coralie Chivert, agent des forces de l’ordre et bénévole au sein de La Maison des femmes.

Ces permanences et la possibilité de porter plainte sur site sont exclusivement réservées aux patientes prises en charge par l’équipe de la Maison des femmes.

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